Auditeurs:
Meilleurs auditeurs :
L’Art Aborigène : Héritage Spirituel et Culturel de l’Australie [avec Terra Cultura] Frédéric Bénot
Nature Épisode 4 Déc 2023 0 J'aime
LIRE L’ÉPISODE
Dans les océans, la situation est alarmante. Une grande variété d’espèces marines étant menacées par la surpêche, le changement climatique, les espèces envahissantes, l’urbanisation du littoral et la pollution. La surpêche particulièrement menace les océans. Les stocks de poissons sont en régression constante et on estime à 80% les stocks de poissons qui sont en déclin ou qui n’ont plus la capacité de se renouveler.
Une des actions que nous pouvons faire est l’éco-consommation, c’est-à-dire le choix approprié des espèces de poissons que nous consommons. Comment choisir ces poissons et ces produits de la mer ?
Quelques conseils. Tout d’abord, évitons les poissons d’élevage. Les poissons d’élevage sont la plupart du temps carnivores et ils sont nourris à base de farine et d’huile de poissons sauvages pêchés de manière industrielle et qui conduisent à l’équation suivante. Pour 1 kg de poissons d’aquaculture, c’est 4 kg de poissons provenant des océans qui sont pêchés afin de les nourrir. C’est donc un levier extrêmement important pour la disparition des espèces et de la biodiversité marine. Deuxième conseil, achetez donc localement. Vous avez une chance plus élevée de soutenir les communautés de pêcheurs artisanaux. Cela vous permet de manger du poisson frais et d’éviter les produits transformés qui sont transportés sur de longues distances avec donc plus de carburant et qui sont préjudiciables à l’environnement. Préférez de loin les huîtres, les moules, les palourdes ou les poissons venant de la chaîne alimentaire la plus basse tels que les harengs ou les maquereaux et qui ne sont pas concernés par les menaces pesant actuellement sur la biodiversité marine. Évitez les poissons de grand fond, empereurs, grenadiers, sabres, flétans, sébastes, lingues qui ont besoin de temps pour pouvoir se reproduire alors que leurs stocks sont au plus bas. Évitez de consommer les grands prédateurs qui concentrent dans leurs écailles cocktails de polluants que nous déversons dans les mers. Évitez les requins également, aujourd’hui menacés, détruits de manière massive et que nous consommons sous forme d’appellations de saumonettes. Évitez enfin les pêches irresponsables telles que le chalut de fond. Et enfin, fuyez les appellations marketing telles que bars sauvages ou poissons de source marine qui cherchent juste à troubler le consommateur. Enfin, sachez que de nombreuses espèces à croissance lente aujourd’hui sont menacées. Il en est ainsi du saumon, du thon, du cabillaud, du merlu, de la lotte, du bar, de l’empereur, du flétan, de l’aiglefin, du carrelet, de la sole, des raies, de l’espadon. Si vous êtes perdu, sachez qu’il existe de nombreux guides d’éco-consommation réalisés par les associations de protection de la mer qui vous permettront de faire les bons choix. Je vous renvoie à leur site web respectif pour trouver l’information nécessaire à un achat responsable.
N’oubliez pas enfin de choisir des poissons issus d’une pêche responsable. Évitez les poissons chalutés et privilégiez plutôt les poissons pêchés à la ligne. Alors ça y est, vous êtes prêts, vous avez compris ? Si je vous propose un bar de ligne, un bar d’aquaculture, un bar sauvage, un bar de chalut ou un bar de source marine, lequel choisissez-vous ? C’est le bar de ligne, car il est sauvage et issu d’une méthode de pêche responsable.
Bon appétit et à bientôt !
Étiquetté comme :
Monde Marin
{"2024-06-12":{"T":1,"U":1}}
Mois | Écoutes Uniques | Écoute totale |
---|---|---|
June | 1 | 1 |
© Proxima 2024 - par Digitaline
Passez à la version premiumConnexion
✖Êtes-vous sûr de vouloir annuler votre abonnement ? Vous perdrez votre accès Premium et les listes de lecture stockées.
✖