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Nature Épisode 1 Jan 2024 0 J'aime
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Bonjour,
avec moi aujourd’hui Sylvain Pioch qui est un spécialiste des récifs artificiels.
Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur les récifs artificiels ainsi que sur la différence avec les habitats artificiels ? Alors les récifs en fait servent de support à la faune et à la flore et dès lors qu’on va essayer de déterminer plus précisément quel type d’espèce on veut développer, on va parler préférentiellement d’habitats. La différence serait la dimension d’objectif, donc de performance. Avec les habitats artificiels, on va s’intéresser soit à une espèce cible, soit à un cortège d’espèces cibles en général. Et dans le cas des récifs, on ne va pas fixer d’objectif d’espèce, on va simplement fixer un objectif de non-pollution avec le milieu naturel. C’est ce qu’on voit avec l’immersion de rails, l’immersion d’épaves un petit peu partout dans le monde pour la plongée en bouteille.
Qu’est-ce qu’on peut en faire de ces habitats artificiels ? Aujourd’hui très clairement, ils servent à la restauration des milieux naturels puisqu’ils sont largement utilisés dans les zones coralliennes par exemple ou en Méditerranée dans les zones qui ont été détruites par des aménagements côtiers ou par des pollutions. Ils peuvent servir également à des loisirs à travers la découverte de fonds marins qui sont reconstitués.
Est-ce qu’on peut imaginer une exploitation en termes d’aquaculture par exemple ? C’est l’origine des récifs artificiels puisqu’ils sont nés au Japon au XVIIe siècle. Leur objectif était très clairement de servir de zones d’aquaculture extensive dans des baies à proximité des villages de pêche où les fonds étaient aménagés pour que des poissons naturels viennent préférentiellement s’installer. Et puis en parallèle, plus proche des baies, se développait une pêche beaucoup plus gérée puisqu’on a installé et équipé les fonds de structures qui permettent l’accueil d’espèces et donc d’éviter un écroulement des stocks par une surexploitation. On dit souvent d’ailleurs que les récifs sont le premier outil de gestion des stocks de poissons car ils introduisent chez les pêcheurs une connaissance et les limites d’exploitation.
Alors en France, on en est où aujourd’hui ? Le premier projet a été immergé en 1968 au large de Palavas-les-Flots avec un aboutissement sur les récifs de Marseille dans la baie du Prado qui sont un des plus gros projets français et qui a amorcé le passage à des récifs de deuxième génération qui s’attachent beaucoup plus à reproduire des habitats naturels.
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Monde Marin
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